jeudi 23 décembre 2010

C’est Noël, c’est Noël…c’est NOËLLLL!!!:-P

Ben oui, ben oui…Faut pas virer fou quand même!...Imaginez-vous donc que gracieuseté de mon amie Sibylle la rennaise (France), ça fait un mois que j’écoute des « tounes » de Noël!!...Et oui, jamais vous n’auriez cru hein!?...
Depuis que mon Ipod a été remplacé à Quito, Équateur, je n’avais plus de chansons dans mon bidule vierge et tout ce que j’avais de compatible dans mon portable, c’est le dossier de chansons Itunes que Sibylle m’avait refilé cet été, lors de son stage en administration (Il s’agit du programme de stages internationaux que j’ai développé au Collège Édouard-Montpetit) au Centre d’aventure Mattawin auquel je suis rattaché depuis 15 ans comme guide d’aventures (rafting, excursions, motoneige) et conseiller en stratégies d’affaires. Une entreprise envoûtante et captivante de part la beauté de la nature dont ils jouissent et surtout dû aux nombreux forfaits originaux développés, assurés par l’équipe professionnelle, conscieusieuse et amicale que mes amis Emmanuel et Érick ont habilement su bâtir au fil des ans. Un travail exceptionnel, et un milieu ainsi que des amis que je chéri (http://www.centredaventuremattawin.com/).

Et donc…N’allez pas croire qu’il y a une gaité assurée à écouter des chansons de Noël quand on traverse le désert de Sechura, que le sable nous fouette et le soleil nous aveugle, seul à rouler un train d’enfer parce que la route s’y prête…en moto! Ça ne colle pas tellement mettons… :-S… « Hier j’ai vu ma mère embrasser le Père Noël » pendant que tu roules sur une route déserte qui reflète la sécheresse, la chaleur et la solitude ça fait bizarre comme concept !... Mais tout de même extraordinaire, appréciable et tout à fait rigolo quand on y pense non!?... :-D
En tout cas, moi j’ai bien rit avec moi-même et je remercie mon amie Sibylle de m’avoir permis de vivre le désert péruvien tout en musique…de Noël!;-P

De Cusco, je me suis rendu jusqu’à Puno, en bordure du très grand lac Titicaca. Pour m’y rendre, j’ai passé une journée de moto comme je les adore! Une température parfaite, à des altitudes oscillants entre 3500 et 4400 mètres, pas trop chaud ni pas trop froid, un soleil et des nuages qui s’échangent leurs moments, une route belle, propre et permissive, et finalement un décor serein et gigantesque offrant même des caps enneigés! Même avec mes exigences les plus pointues, cette route m’offrait une journée comme celles qui me marquent exceptionnellement.









La ville de Puno n’a pas réussi à m’enchanter. Elle était belle de par sa profondeur culturelle par contre. Une réalité de la vie quotidienne des péruviens que j’ai bien aimé. C’est vrai que ça fait quelque peu étrange de se voir offrir une tête de bouc, des intestins de lama ou des pattes de poule sur le trottoir mais c’est ça le Pérou! Ce qui est particulier de cette ville en bordure du lac, c’est qu’elle nous permet de visiter les très particulières iles flottantes du peuple Uro. Ce peuple habite sur des iles bâties de toutes pièces avec une stratégie que marque leur culture de « simplicité volontaire ».

Ils ont développés une façon très originale de bâtir ces habitats, non très lointains de la côte de Puno. Une fois par année (au mois de mars) ils font une campagne afin d’aller récupérer des morceaux de terreaux qui se détachent du fond du lac et qui se retrouvent à flotter. Un mélange de terre fibreuse que deviendra éventuellement la fondation de l’ile. Sur cette fondation flottante, ils ajouteront plusieurs couches de « paille » entrelacée à angle opposé afin de constituer un plancher semi-solide. Graduellement, ils ajoutent des épaisseurs qui viendront solidifier la structure.

C’est finalement sur cette base qu’ils bâtiront les maisons et structures! Ils m’ont expliqué que la vie est paisible et agréable pour eux mais qu’ils souffrent le plus souvent du froid, de l’humidité et des maladies qui y sont reliées (grippe, rhume, congestion bronchique, rhumatisme, etc.) Aussi, il est déjà arrivé qu’une ile se désancre dû aux mauvaises conditions climatiques du lac et que les familles résidantes se retrouvent…à la dérive! Yep!...Bye bye, smell you later! I’m out of here!…Me and everything else!!

Dans ce cas, le gouvernement péruvien et la ville de Puno s’unissent afin d’aller récupérer l’ile flottante…et dérivante!...Pour éventuellement la replacer à son endroit d’origine.

Essayez d’imaginer, juste une minute, que vous habitez sur une ile de paille flottante, au sud du Pérou, que vous êtes financièrement pauvres et que tout votre argent est partagé également entre les quelques familles qui habitent avec vous sur l’ile, que vous vivez de la pêche (inconstante) et du tourisme (souvent ingrat) et que le président de l’ile vous dit qu’il a surnommée son bateau de paille, sa Mercedes Benz! Juste une minute...
















La Bolivie

Je suis arrivé aux douanes boliviennes aujourd’hui après seulement deux heures de route, mais j’ai quitté Puno sous la pluie très froide. Ça commence une journée de façon un peu moche…Par chance, le soleil s’est pointé une heure plus tard :-D

En arrivant aux douanes, le chef de police péruvien qui sort de son bureau parce que j’ai encore dépassé le point d’arrêt, m’explique rapidement l’ordre de passage des différents bureaux afin de pouvoir traverser. Je me dirige donc vers le premier bureau où l’officier me dit : « Non, va de l’autre côté de la rue avant parce que moi je suis en train de dîner. »
Ok alors, je traverse de l’autre côté, mais le premier papier que le jeune me demande, je ne trouve plus…Oups!:-S
Il me dit bien gentiment que ce papier est très important et que je ne peux quitter le pays sans. Pourtant je me rappelle bien d’avoir eu ce papier en ma possession alors je retourne à la moto pour fouiller…Le chef de police qui est toujours là, m’encourage à trouver le papier sans quoi je ne pourrai sortir sans devoir rebrousser chemin et retourner au bureau d’immigration de Puno. Après vingt minutes à fouiller je ne trouve toujours pas. Tout d’un coup le chef appelle le jeune qui exige de moi ce fameux papier et lui dit : « Va lui arranger quelque chose ok! »…Youppi!! On a pitié de moi!

Alors le jeune m’amène au douanier du troisième bureau et me dit de lui payer 15 soles (5$USD) afin qu’il me redonne un nouveau papier! Le pouvoir de l’argent…

Finalement tout va comme sur des roulettes alors il ne me reste plus qu’à voir le chef de police afin qu’il puisse vérifier mes immatriculations et…assurances! Le problème c’est que des assurances, j’en ai pas!:-S…

Je choppe donc stratégiquement deux « snicker bars » avant de passer au bureau du chef et en entrant avec mon sourire de gars heureux, grignotant la mienne pour déjeuner, je lui dis merci pour son aide (avec le papier qu’il me manquait) et lui remet l’autre « snicker » tout naturellement! Il me dit merci et me demande l’immatriculation que je lui remets et ensuite je fais semblant de rien pendant qu’il vérifie…Mais il me demande ensuite le papier d’assurance en me fournissant un exemple qu’il avait déjà sur son bureau…Ouf!…Il commence à faire chaud dans le bureau là tout d’un coup…!

Finalement je fouille dans mon portefeuille et lui remet mon papier d’assurance canadien invalide qui, évidemment, ne vaut pas plus que le papier et l’encre qu’il y a dessus! Il me dit donc : « Oui mais ça c’est pour ton pays seulement. » Et moi je lui réponds bien candidement : « Non, non, c’est mon assurance internationale! » Et il me répond : « Non, il n’y a rien d’indiqué là-dessus! Les pays couverts doivent êtres indiqués! » Ouf!...Alors je lui dit : « Non, ma compagnie d’assurances m’a dit que ce papier suffisait et que si il y avait un problème quelconque alors la personne n’avait qu’à appeler au numéro indiqué pour vérifier! » (Là je suis en train de donner le meilleur de moi-même!)…Et puis j’ajoute avec un brin d’incompréhension: « Ben là il va bien falloir que je leur demande de m’envoyer un document plus complet j’imagine! »…

Le chef me regarde perplexe et me dit : « Vas-y donc sans plus! »…Yahoooo!!:-D

Je doute qu’il ait mordu à mon histoire mais il a dû me trouver sympathique et n’a pas voulu m’emmerder avec ces assurances…obligatoires!!

Ensuite la douane de la Bolivie a été très facile à passer. Le seul truc un peu particulier c’est que l’officier, en regardant mes immatriculations de moto, m’a dit : « C’est une photocopie ça. J’aurais besoin de l’original! »…What! Je ne pouvais pas le croire! C’est la 13e douane que je traverse et chaque fois, je fournis des documents photocopiés et plastifiés et là je me fais enfin dire que c’est n’est pas le document original!! Ah ben j’aurai tout vu! Un gars qui connaît son job!!...Wow! Je suis impressionné! Et puis bien sûr je lui ai dit qu’il était très perspicace parce qu’il était le SEUL à avoir découvert l’arnaque! Il était fier de lui et nous avons bien rit… :-D

Je suis maintenant à Copacobana, Bolivie, toujours en bordure du lac Titicaca, mais cette fois, de l’autre côté. En arrivant j’ai trouvé un hôtel vraiment joli, directement sur la plage, avec une vue superbe sur le lac et très peu coûteux (11$USD). Il fait vraiment froid ici quand le soleil s’absente…

Je ne me sens pas très bien physiquement depuis quelques jours. Beaucoup de fatigue, tourista et puis chaque effort me demande de respirer comme si j’avais couru un kilomètre. Je crois que le mal des montagnes s’empare de moi… :-S

Ainsi va l’aventure!:-)

Ray











samedi 18 décembre 2010

La ville perdue de Machu Picchu

Je suis parti de l’oasis de Huacachina pour me rendre vers Cusco, une longue journée de moto pour me rendre jusqu’à Abancay afin de m’installer pour dormir une nuit. Une ville bien moche et laide qui n’offre rien d’intéressant à mon goût. Un endroit que les touristes ne visitent pas vraiment et pour cause, seulement les voyageurs comme moi qui ont besoin de se reposer un peu.







Heureusement, j’ai rencontré un allemand en moto sur la route vers Abancay, qui lui, remontait vers le nord. Nous nous sommes croisés dans les très belles (et froides!) cordillères andaises. De loin je l’ai aperçu avec sa Transalp et tout son attirail. Assez facile de voir qu’il s’agissait d’un voyageur comme moi. En se croisant nous nous sommes arrêtés chacun de notre côté de la route et avons pris une petite pause. Il était vraiment sympathique le vieux Wolfgang et nous avons discuté quelques minutes en sirotant un petit café de son thermos. C’est donc lui qui m’a orienté vers l’hôtel à Abancay où il avait passé la nuit d’avant me disant que c’était propre, abordable, avec stationnement intérieur et que les gens étaient sympathiques aux motards! Parfait! Ce fut donc facile de m’installer en arrivant dans la ville.

Environ une heure après mon arrivée, un autre mec en moto est arrivé avec sa KTM 950 Super Enduro (Et quelle machine!). Après avoir discuté un peu, il m’expliquait qu’il n’en pouvait plus de sa vie moche et routinière de comptable chez Arthur Anderson. Il a donc décidé de tout lâcher vers un nouveau départ! Mark c’est un américain de Chicago qui vit maintenant à Scottsdale, Arizona. Il fait sensiblement le même voyage vers la Terre de Feu mais lui, triche un peu…Il retournera chez lui pour Noël et en profitera pour se réorganiser complètement, ce qu’il a aussi fait lorsqu’il était en Colombie. Bon je n’ai rien contre cela mais personnellement ça ne correspond pas à aux objectifs que je me suis fixés pour cette aventure et ça briserait complètement mon momentum. Je crois aussi que c’est de prendre un chemin facile, ce que je n’aime pas.

Enfin il devait passer deux jours à Abancay afin de voir un peu à l’entretien de sa moto et du coup se reposer mais lorsque je lui ai dit que moi je quittais pour Cusco le lendemain, il est venu me voir plus tard et m’a demandé s’il pouvait me suivre jusque là. Bon il ne m’inspirait pas vraiment (même, pas du tout) mais comme je n’aime pas dire non et que si le gars a besoin de compagnie, même si il ne le dit pas ouvertement, je respecte cela et donc je lui ai dit que ce ne serait pas un problème et que l’on pourrait rouler ensemble…demain! Finalement ça fait une semaine que je suis avec Mark et quoi qu’il peut être plutôt intense et drainant, il est une tout de même une bonne personne, c'est juste qu'il est typiquement américain...Demain il quittera pour retourner chez lui deux semaines et aimerait bien me rejoindre à son retour afin que nous puissions continuer ensemble à travers la Bolivie! Ouin…pas trop dans mes plans immédiats…









Avant d’entrer à Cusco sous la pluie, j’ai pris une mauvaise chute avec la moto. Des mauvaises conditions de route et de la fatigue accumulée oui, mais surtout une erreur de manœuvre et je suis bien déçu de cela... Merci à la bonne Grâce qui me suit je n’ai rien de sérieux mais la moto a pris un bon coup. J’ai tout de même réussi à la remettre en état de marche, assez pour me permettre de me rendre vers le prochain concessionnaire BMW à Santa Cruz en Bolivie. Je devrais y être d’ici deux semaines environ.

Cusco, est une des villes les plus connues du Pérou puisque c’est à partir d’ici que les gens normalement s’installent afin de profiter des commodités et des attractions de cette très belle ville et surtout afin d’acheter les forfaits qui les mèneront vers la fantastique ville Inca de Machu Picchu.











Machu Picchu (qui dans la langue quechua veut dire « vieille montagne ») et Huayna Picchu (qui veut dire « jeune montagne ») font partie des endroits les plus mystérieux et convoités de cette belle planète. Bien sûr le seul fait de savoir que les espagnols, lors de leur conquête de l’amérique du sud, n’ont jamais réussi à trouver cette ville perdue étonne. C’est un explorateur et archéologue américain, Hiram Bingham qui a découvert en 1911, sans même si attendre, cette ville perdue lors d’une expédition à la recherche d’un autre endroit (le réseau de sentiers Incas de Vilcabamba). Et donc les espagnols n’ont jamais découvert cet endroit!!

Franchement un endroit magique tellement grandiose qui instantanément nous envoûte. Sa situation géographique au sommet des montagnes à elle seule nous ébahit. Un endroit d’une beauté indescriptible qui nous donnerait envie de s’y installer même si les constructions et commodités sont un peu rudimentaires pour un nord américain et que bien sûr Internet haute-vitesse ne se rend pas, c’est tout de même un endroit qui à coup sûr nous procurerait paix et sérénité.

















À l’approche des Fêtes de Noël, je deviens inévitablement un peu plus nostalgique étant très loin de mon fils, de ma famille et de mes amis. Je vais donc en profiter pour récapituler un peu…

Ça fait plus de quatre mois et 20 000 kilomètres maintenant que je sillonne les amériques en moto. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi je fais ce voyage si difficile et si merveilleux à la fois.

Voilà j’avais besoin en premier lieu d’un nouveau défi. Je suis ainsi fait. Je savoure les défis et cela depuis toujours. Le piège de carburer aux défis c’est que chaque fois ils se doivent d’être plus ambitieux, plus grandioses, plus extraordinaires. On ne peut tout simplement pas passer d’un défi, déjà réalisé et acquis, à un défi moins complexe ou plus facile, ça ne fonctionne pas de cette façon. Le défi à relever doit toujours nous permettre de se réaliser davantage, de s’actualiser, il doit être plus audacieux, plus difficile, exiger le meilleur de nous-même, exploiter nos compétences, connaissances et expériences, nous permettre d’apprendre davantage…sans quoi ce n’est tout simplement pas un défi.

Ensuite je chéri un rêve d’apprendre la langue espagnol depuis plus de 20 ans et j’y ai travaillé tranquillement de diverses façons depuis mais là j’avais besoin d’une immersion, j’étais rendu là. Un jour je ne ferai sûrement que du commerce, du développement ou de la représentation internationale et il me manquait une corde à mon arc et c’était l’espagnol. Quoique je ne sois pas rendu où je veux être dans la connaissance et l’utilisation de cette langue, je m’améliore constamment et les gens me disent que je parle bien. Mais moi je sais qu’il me manque encore beaucoup de vocabulaire et d’aisance avant d’être satisfait. Ça prend beaucoup de temps avant de maîtriser une langue voyez-vous. J’ai encore beaucoup de travail à faire en français, imaginer l’anglais et là on oublie mes premiers balbutiements d’espagnol…

Troisièmement, je voulais pouvoir explorer l'ensemble de l’amérique et de ses différentes cultures en un seul voyage. Dans ce voyage, je n’aurai pas visité moins d’une quinzaine de pays. Comment réaliser cela à raison d’un voyage par année si on est chanceux. On parle ici d’une quinzaine d’années…

J’ai commencé à voyager de façon un peu tardive, trop occupé à satisfaire mon besoin de sécurité, alors maintenant j’ai un peu de rattrapage à faire…

Finalement, mais sûrement le plus important, je le fais pour mon fils. Je veux qu’il comprenne, en lui fournissant un exemple concret, que la vie c’est une page blanche où l’on dessine tranquillement tout ce que l’on souhaite. Il n’y a pas de limites aucune sur ce que l’on peut souhaiter, chérir et enfin dessiner.

Il n’y a que des obstacles à franchir, pas de barrières, pas d’excuses pour ne pas vivre sa vie aussi gracieusement et pleinement qu’on le désire. Il faut apprendre, et ce n’est pas tâche facile, à vaincre ses peurs et foncer au-delà de ses propres limites. La vie ce n’est pas facile et c’est utopique de penser que ça devrait l’être. La vie c’est difficile et c’est à travers les épreuves qu’elle nous dresse que l’on grandit. Il ne faut surtout pas chercher à les éviter. Ainsi seulement nous pouvons réaliser que nous sommes beaucoup plus forts, aptes et habilités que jamais nous pourrions nous l’imaginer. « Briser la glace », « défoncer des portes », «sortir des sentiers battus », « affronter le destin », « ouvrir ses horizons », « vaincre ses peurs », « embrasser la vie », « rechercher l’équilibre », « avoir confiance en soi », « accepter la différence » et je pourrais continuer ainsi, ce ne sont pas des dictons anodins que l’on prononce pour bien paraître, ce sont des lignes directrices importantes, des messages riches de sens.

Un jour mon garçon comprendra le sens de ce voyage qui apporte cette séparation temporaire mais difficile. Je l’aime et je veux qu’il profite de sa vie encore plus pleinement que moi je profite de la mienne. Je ne veux JAMAIS qu’il se dresse des barrières ou qu’il écoute les gens lui dire que c’est trop difficile, trop téméraire, trop audacieux, impensable ou trop fou.

Et puis j’aimerais bien revenir de ce voyage une meilleure personne, mieux outillée, plus tolérante, plus compréhensive, plus sage et plus aidante…

Voilà nous sommes le 18 décembre et au rythme où j’actualise mon Blog actuellement vous devinerez que je risque de ne pas vous parler avant Noël. Donc je vais profiter de cette tribune que vous m’offrez afin de vous souhaiter un Noël magique et blanc, doux et surprenant, rempli d’amour et de bonheur en compagnie des gens que vous aimez et qui vous aiment. Surtout n’oubliez pas le plus important de ce moment spécial de l’année. Sachez apprécier l’instant présent et précieux, les choses belles de part leur simplicité et les petits gestes qui sont porteurs de messages beaucoup plus riches et profonds que l’on peut s’imaginer…

Ray