vendredi 24 septembre 2010

El rancho Monterrico

En revenant du volcan Pacaya, je me suis installé dans le jardin intérieur de mon hotêl, sur une chaise berçante d’osier plutôt confortable, afin de lire un peu.

Un livre fort intéressant qu’une amie m’a refilé avant de partir et qui s’intitule : « Le traité du Zen et l’entretien des motocyclettes »… (J’y reviendrai dans un autre billet).

Enfin, après seulement quelques minutes, la propriétaire de l’hôtel, une dame souriante et énergique, dans la cinquantaine avancée et qui parle un espagnol rapide mais compréhensible, est venue me retrouver pour me faire la jasette. Moi qui avais envie d’un peu de quiétude…

Elle s’est mise à me poser des questions sur mon voyage et sur ma prochaine destination et je lui ai donc répondu que je me dirigeais vers le Salvador. Toute excitée, elle s’est mise à me parler d’une autre maison qu’elle possède (elle en a 3) en bordure du Pacifique, à quelques petits pas de la plage, situé à Monterrico, environ une heure seulement de la douane du Salvador et seulement deux heures d’Antigua.

Je ne saisissait évidemment pas TOUT ce qu’elle me déblatérait en espagnol mais, très étrangement, j’ai très bien compris lorsqu’elle m’a mentionné que j’y serais le bienvenu, sans aucun frais, et qu’elle pourrait même me fournir une femme de service et un homme à tout faire que je pourrais payer à ma guise, par pourboires.

En ce moment je vous écris depuis là, installé dans un hamac, à écouter la symphonie que m’offrent les vagues de la Mer, le tonnerre qui annonce la pluie du soir, ce garçon qui tapoche tranquillement une noix de coco sur la plage et Aïbi…qui s’affaire discrètement à la cuisine, préparant un spaghetti aux crevettes fraîches dans une sauce béchamel…:-)

Ainsi se poursuit ma mission vers la Terre de Feu.

Ray

P.S.  Pour ensuite aller rejoindre la douane du Salvador, nous avons emprunté un bateau très sécuritaire, confortable et pas du tout stressant...







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