samedi 28 août 2010

Coatzacoalcos

Chers amis,

J’ai donné ce titre à ce billet parce que ça m’a pris au moins trois jours à pouvoir le prononcer…C’est prouvé qu’en écrivant un mot on a beaucoup plus de chance de s’en rappeler alors!...En tout cas, c’est LÀ que je suis depuis jeudi dernier.

En marchant sur la « plaza » ou si vous préférez, le « boardwalk » à Veracruz, je suis tombé face à face avec un…blanc!! Oh!...Un blanc!!:-)…Ouais!!:-D

C’est que le même matin j’écrivais dans mon journal personnel (merci Cristina!) que ce serait plutôt agréable de rencontrer quelqu’un qui parle anglais ou français, même, à la limite, un texan aurait fait!:-S
Et bien voilà, une heure plus tard une apparition! Le blanc en question était à peu près la dernière chose à laquelle je m’attendais par contre…
En le croisant je lui ai dit avec toute mon originalité : « You must be lost?! ». Il a rit et m’a répondu : « No I am bielorussian! »…Ouf! Et moi qui croyait que j’étais loin de chez moi!:-S

Alors nous avons un peu discuté et il m’a dit qu’il s’en allait vers sa prochaine destination (Coatzacoalcos) et puisque j’allais vers là le lendemain, moi aussi, nous avons échangé nos coordonnées et il m’a donné une adresse où je pourrais le trouver dans cette ville avec son groupe d’amis et que je pourrais sûrement dormir là si je voulais.

Environ 300 kilomètres séparent Veracruz de Coatzacoalcos. Croyez-vous que j’ai mis sept heures pour m’y rendre?!! »/$%?&*

Il y avait eu tellement de pluie depuis quelques jours dans la région que plusieurs routes étaient fermées à cause des inondations et plusieurs fois j’ai dû rebrousser chemin et tenter de trouver une route alternative!

J’ai déjà de la difficulté à en trouver une seule alors imaginez-moi en train de faire des détours! L’horreur! La dernière fois qu’un policier m’a fait tourner de bord en m’annonçant que l’autoroute était ré-ouverte, un Monsieur dans la voiture à côté de moi a dit au policier (comme moi d’ailleurs) qu’il s’en allait à Coatzacoalcos alors avec ma nouvelle stratégie de suivre quelqu’un qui a l’air de savoir où il s’en va, je l’ai suivi! C’est que, comme l’imbécile qu’il était (parce qu’il savait que je voulais le suivre, je lui ai demandé avant!), il s’est mis à rouler comme un fou, à des vitesses que je ne mentionnerai pas, dans sa super Mitsubishi LANCER comme s’il essayait de me perdre! I don’t think so!...J’ai beau être « loadé » comme une mule, j’ai quand même la fierté du « biker » qui ne se fera pas faire la barbe par un conducteur de carrosse!...Quand même!...

Alors je n’ai vu que rapidement tous les villages qui étaient inondés et les gens qui s’étaient improvisé des maisons de fortune sur le bord de la route parce qu’il y avait un mètre d’eau dans leur maison! Le seul moment où nous ralentissions était lorsque les gens avaient érigé des barrages, en tenant une corde de chaque côté de la rue, et demandaient un appui financier pour se remettre de cette catastrophe. Un barrage, deux barrages, trois barrages…mon budget allait y passer!! Bon j’exagère parce que les gens n’étaient pas insistants pour autant mais c’est drôle parce qu’une fois j’ai dit que j’avais donné au barrage avant et on m’a répondu : « Oui merci c’est gentil…mais c’est pour une autre famille et maintenant ici c’est pour MA famille! »…Oups! Moi qui pensais qu’ils avaient organisé une collecte commune pour le village!?...Quelle naïveté!

En tout cas, je suis finalement arrivé à ma destination (dans mon rain suit…) et retrouvé assez facilement mon nouvel ami biélorusse!! Kirill

Kirill et ses amis sont sur un projet plutôt original que je vous expliquerai dans mon prochain billet parce que je transpire tellement en ce moment que mon clavier va y passer…

À tout de suite!

Ray

Le bord de l'autoroute


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